Accompagner bébé et son aîné vers le sommeil : nos conseils pour des soirées apaisées

L’arrivée d’un nouveau bébé chamboule tout, même les soirées bien rodées
Vous venez d’accueillir un deuxième enfant, et soudain, toute votre petite équipe familiale doit revoir son équilibre. Votre cœur déborde d’amour, vos hormones vous font vivre des montagnes russes… et il vous manque en permanence au moins deux bras. En un mot : c’est le chaos. Dans ce tourbillon, les rythmes de sommeil peuvent vite se dérégler : le vôtre bien sûr, mais aussi celui de votre aîné.
C’est particulièrement vrai lorsque vous devez gérer seule ou seul l’endormissement des deux enfants, par exemple si l’autre parent rentre tard du travail. Pas de panique : il existe des astuces pour traverser cette phase plus sereinement.
- Deux enfants : deux fois plus de défis
- Instaurer des horaires de coucher réguliers et une routine quotidienne
- Limiter les grands changements
- Prévoir du temps rien que pour l’aîné
- Sieste en famille dans le lit parental
- Sortir au grand air : l’activité physique, ça aide à bien dormir
- Aménager les nuits et les lieux de sommeil avec flexibilité
- Prendre soin de son énergie
- Communication avec l’autre parent
- Cette phase est passagère… et elle vous fera grandir

L’amour, la fierté, les doutes, parfois même la culpabilité envers l’un ou l’autre de vos enfants… et cette fatigue immense qui semble ne jamais vous quitter. Si ces sensations vous parlent, sachez que vous n’êtes pas seul(e).
Dans cet article, nous souhaitons vous offrir du réconfort, mais aussi des pistes concrètes pour retrouver un peu de calme autour du sommeil pour vous, et pour vos enfants.
Deux enfants : deux fois plus de défis
Votre bébé doit encore trouver son rythme entre le jour et la nuit. Il dort peut-être 16 à 18 heures par jour au début, mais pas forcément aux moments où vous en auriez le plus besoin. Pendant ce temps, votre aîné a toujours besoin d’un accompagnement attentif pour s’endormir. Voire plus qu’avant l’arrivée du bébé. Car un nouvel équilibre familial se met en place et cela peut être déstabilisant pour le « grand ». Il sent bien que l’attention se porte beaucoup sur le nouveau-né. Alors il a besoin de réassurance : « Est-ce que je compte toujours autant ? »
Ce besoin de sécurité s’exprime souvent le soir, au moment du coucher. Votre enfant veut peut-être à nouveau dormir dans votre lit, ou bien il allonge le rituel à l’infini : « Encore une histoire ! », « J’ai faim… soif… mal au ventre… ». Peut-être traverse-t-il aussi une phase de cauchemars, imagine des monstres sous son lit et redoute de s’endormir seul.
Une scène bien connue : vous êtes seul(e) à la maison avec les enfants. Vous avez réussi à coucher le bébé : il dort, enfin ! Vous profitez de ce moment pour un tête-à-tête privilégié avec votre aîné. Vous commencez l’histoire du soir : « Et alors, le petit ours dit… » quand tout à coup, des pleurs retentissent dans la pièce d’à côté. Vous bondissez sans réfléchir. Et là, votre aîné proteste : « Maman ! Lis la suite ! » grosses larmes, angoisse, cris. Deux enfants en détresse, et vous entre les deux, tiraillé(e) par la culpabilité. Qui consoler en premier ? Qui devra attendre ? Comment rester juste ? Et surtout… quand est-ce que vous, enfin, pourrez souffler ?
Il n’existe malheureusement pas de recette miracle. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de poser des repères rassurants, pour vos enfants comme pour vous. Bien sûr, il y aura des jours difficiles. Mais avec un peu de préparation, beaucoup de patience, une bonne dose d’amour et une pincée d’humour, ce désordre apparent se transformera peu à peu en un rythme qui vous portera.

Instaurer des horaires de coucher réguliers et une routine quotidienne
Les enfants aiment les routines : elles leur offrent un cadre rassurant. Essayez donc d’instaurer un rythme de journée aussi régulier que possible. Cela ne veut pas dire que tout doit toujours se dérouler à la minute près — la souplesse reste essentielle —, mais certains moments-clés peuvent servir de repères : la sieste, le dîner, le rituel du coucher… Ces « temps d’ancrage » permettent à vos enfants de mieux anticiper ce qui vient, et donc de se sentir plus sereins.Schlafrituale für das Baby
Même tout petit, votre bébé s’habitue vite aux bons repères
- Le soir, un passage en douceur vers la nuit peut faire toute la différence : tamiser la lumière, lui offrir un petit massage relaxant, enfiler le pyjama, chanter une berceuse ou lancer une boîte à musique… Autant de rituels qui aident votre bébé à comprendre peu à peu : c’est l’heure de dormir.
- Soyez attentif(ve) aux premiers signes de fatigue afin d’éviter la surstimulation. Un bébé trop fatigué s’énerve facilement… et s’endort plus difficilement.
- Mieux vaut un rituel du soir simple que vous pouvez tenir chaque jour sans pression, plutôt qu’un programme trop ambitieux qui finit par vous épuiser.
- De nombreux bébés s’endorment volontiers après la tétée – un moment privilégié entre maman et bébé. Mais papa peut, lui aussi, créer son propre rituel d’endormissement : préparer le pyjama, bercer doucement, fredonner une chanson… Cela soulage maman et renforce le lien unique entre papa et bébé.

Des rituels du soir rien que pour l’aîné
Un rituel du coucher tendre et prévisible apporte à votre enfant un sentiment de sécurité, surtout dans cette période de changement.
Des rituels du soir rien que pour l’aîné
Un rituel du coucher tendre et prévisible apporte à votre enfant un sentiment de sécurité, surtout dans cette période de changement.
- La berceuse pour les tout-petits : Chaque soir, le même air chanté ou fredonné doucement, pourquoi pas même en duo. Cette régularité crée un cocon rassurant.
- Le rituel classique : une histoire du soir, la grande lumière s’éteint, la veilleuse s’allume, un bisou pour dire bonne nuit. Laissez la porte entrouverte pour qu’il ne se sente pas complètement seul.
- Faire le point ensemble : Prenez un petit moment pour revenir sur la journée : Qu’est-ce qui t’a fait plaisir aujourd’hui ? Et qu’est-ce qui t’a embêté ? Les enfants qui vont à la crèche ou à l’école ont souvent besoin d’exprimer ce qu’ils ont vécu.
- Nommer un “gardien de nuit” : Un doudou ou une peluche peut jouer le rôle de protecteur lorsque vous devez momentanément quitter la pièce pour vous occuper du bébé. Cela rassure votre enfant.
- Inclure l’aîné dans le rituel du bébé : Si c’est possible, proposez-lui de participer à la routine de son petit frère ou de sa petite sœur : apporter une couche, tendre une serviette, ou même donner un bisou de bonne nuit. Cela le valorise et lui montre qu’il a sa place dans cette nouvelle dynamique familiale.
- Mettre le bébé au lit en premier : Pendant que vous vous occupez du tout-petit, proposez à votre aîné une activité calme mais spéciale, comme écouter une histoire avec la Toniebox ou jouer avec un jeu réservé à ce moment-là. N’hésitez pas à lui dire que le bébé est encore trop petit pour ce genre d’activités – cela peut devenir un privilège de « grand ».
- Et si le bébé n’est pas encore fatigué ? Installez-le en sécurité sur un tapis près de vous. Il pourra simplement observer pendant que vous vous consacrez pleinement à l’histoire ou au rituel du soir avec l’aîné. Cela permet à chacun de trouver sa place sans précipitation. berceuse pour les tout-petits : Chaque soir, le même air chanté ou fredonné doucement, pourquoi pas même en duo. Cette régularité crée un cocon rassurant.
- Le rituel classique : une histoire du soir, la grande lumière s’éteint, la veilleuse s’allume, un bisou pour dire bonne nuit. Laissez la porte entrouverte pour qu’il ne se sente pas complètement seul.
- Faire le point ensemble : Prenez un petit moment pour revenir sur la journée : Qu’est-ce qui t’a fait plaisir aujourd’hui ? Et qu’est-ce qui t’a embêté ? Les enfants qui vont à la crèche ou à l’école ont souvent besoin d’exprimer ce qu’ils ont vécu.
- Nommer un “gardien de nuit” : Un doudou ou une peluche peut jouer le rôle de protecteur lorsque vous devez momentanément quitter la pièce pour vous occuper du bébé. Cela rassure votre enfant.
- Inclure l’aîné dans le rituel du bébé : Si c’est possible, proposez-lui de participer à la routine de son petit frère ou de sa petite sœur : apporter une couche, tendre une serviette, ou même donner un bisou de bonne nuit. Cela le valorise et lui montre qu’il a sa place dans cette nouvelle dynamique familiale.
- Mettre le bébé au lit en premier : Pendant que vous vous occupez du tout-petit, proposez à votre aîné une activité calme mais spéciale, comme écouter une histoire avec la Toniebox ou jouer avec un jeu réservé à ce moment-là. N’hésitez pas à lui dire que le bébé est encore trop petit pour ce genre d’activités – cela peut devenir un privilège de « grand ».
- Et si le bébé n’est pas encore fatigué ? Installez-le en sécurité sur un tapis près de vous. Il pourra simplement observer pendant que vous vous consacrez pleinement à l’histoire ou au rituel du soir avec l’aîné. Cela permet à chacun de trouver sa place sans précipitation.

Limiter les grands changements
Lorsqu’un bébé arrive, tout semble nouveau et bouleversé. C’est précisément dans ces moments-là que votre tout-petit a besoin de continuité. Essayez donc, autant que possible, d’éviter les grands changements dans son univers au cours des premiers mois.
Par exemple, si vous avez l’habitude de vous partager le rituel du coucher, veillez à ce que la personne de référence reste la même pour l’aîné. Si, jusqu’ici, c’était toujours maman qui accompagnait votre enfant au lit, mieux vaut continuer ainsi dans un premier temps. Un changement soudain, papa ou même les grands-parents qui prennent le relais — peut être difficile à comprendre pour l’enfant, qui risque de se sentir mis de côté et désorienté. Cela peut générer du stress chez lui… et de la frustration chez le parent « rejeté ».
En revanche, si vous avez commencé à alterner les rôles pendant la grossesse, la transition se fera plus facilement : l’enfant est déjà habitué à ce que maman ne soit pas toujours disponible au moment du coucher.
Autre point important : si vous souhaitez que votre enfant passe dans sa propre chambre, essayez de le faire plusieurs mois avant la naissance du bébé, ou attendez quelques mois après. Cela évite qu’il associe cette séparation à l’arrivée du nouveau-né, ce qui pourrait être perçu comme un rejet.
Prévoir du temps rien que pour l’aîné
instants exclusifs apaisent les peurs de perdre sa place et renforcent le lien. Jouer ensemble, bricoler, faire une petite promenade ou simplement se blottir l’un contre l’autre… Peu importe l’activité, tant que votre aîné sent que vous êtes pleinement là, avec lui, même si ce n’est que pour quelques minutes volées au quotidien.
Un petit conseil : mettez en valeur tout ce que votre enfant sait déjà faire, et combien il a grandi — surtout par rapport au bébé (qui, heureusement, ne s’en formalisera pas). Impliquez-le dès que vous le pouvez. Par exemple, feuilletez avec lui son tout premier album photo, montrez-lui des images de lui au même âge que son petit frère ou sa petite sœur, racontez-lui des anecdotes de sa propre petite enfance, et laissez-le poser des questions. Cela peut même devenir un joli rituel du soir.
Et si vous n’avez vraiment aucun moment à deux ? Pas de souci : vous pouvez aussi lui lire une histoire pendant que vous allaitez ou donnez le biberon. L’attention partagée compte aussi.
Sieste en famille dans le lit parental
Pour de nombreuses familles, s’accorder une pause tous ensemble au milieu de la journée peut tout changer. Installez-vous dans le lit avec vos deux enfants : le bébé tète tranquillement, pendant que l’aîné profite d’un moment câlin – idéalement après s’être bien défoulé (on y revient juste après !).
Souvent, une atmosphère calme et enveloppante se crée naturellement. Et tout le monde finit par s’endormir… même vous. Une bulle de répit bien méritée au cœur du quotidien.
Sortir au grand air : l’activité physique, ça aide à bien dormir
Une activité physique en plein air, chaque jour, fait des merveilles – surtout pour les tout-petits. Qu’il s’agisse d’une virée au parc, d’une balade en forêt ou simplement de quelques tours de trottinette autour du pâté de maisons, le fait de se dépenser aide l’enfant à se détendre. Résultat : il sera plus enclin à faire la sieste… et l’endormissement du soir en sera souvent facilité.
Aménager les nuits et les lieux de sommeil avec flexibilité
L’environnement de sommeil est au cœur de nuits paisibles. Pour votre bébé, dormir dans sa propre zone, mais dans la chambre des parents, reste souvent l’option la plus rassurante. Et si votre aîné exprime soudain l’envie de revenir dormir près de vous ? C’est tout à fait normal et ce n’est pas pour toujours. Lui proposer un coin bien à lui dans le lit familial, ou juste à côté dans un petit lit ou un lit de voyage, peut le réconforter et lui transmettre un message fort : « On t’aime toujours autant, même si le bébé est là maintenant. »
Il est important, bien sûr, que le bébé et son grand frère ou sa grande sœur ne dorment pas l’un à côté de l’autre, pour éviter tout risque de blessure ou de gêne respiratoire pour le nourrisson.
Vous craignez que les enfants se dérangent mutuellement ? Et si vous testiez simplement, vous pourriez être agréablement surpris(e) !
Et en journée aussi, restez souple quant aux lieux de sieste du bébé : berceau, écharpe de portage, petit cocon au sol… Certains nourrissons dorment le mieux au cœur de l’agitation familiale. Cela peut même vous libérer de la pression d’imposer le silence à toute la maison — ce qui est quasi impossible avec un tout-petit dans les parages !

Prendre soin de son énergie
Ne vous oubliez pas. Vous avez le droit d’être fatigué(e). Le droit de demander de l’aide. Grands-parents, ami(e)s proches, sage-femme… acceptez le soutien là où il se présente. Une tasse de thé prise au calme, une heure seul(e) sur le canapé : ce n’est pas un luxe, c’est essentiel pour tenir sur la durée.
Communication avec l’autre parent
Prenez le temps de discuter ensemble : qui couche quel enfant, à quel moment ? Comment alterner pour que chacun puisse souffler un peu ? En se répartissant les rôles avec bienveillance, on évite les frustrations et on gagne en sérénité.
Et pourquoi ne pas instaurer un petit point hebdomadaire ? Un moment simple pour faire le bilan : Qu’est-ce qui fonctionne bien ? Qu’est-ce qui nous pèse ? Que pourrait-on ajuster ? Parler, c’est déjà avancer.
Cette phase est passagère… et elle vous fera grandir
Quand le chaos règne, que les enfants refusent de dormir, que personne n’a encore mis son pyjama et qu’il est presque 22h… Respirez. Il est parfois tout simplement impossible de tout gérer à la perfection. Alors, enlevez ce « chapeau de parent idéal » un instant, prenez une grande inspiration, et rappelez-vous : ce n’est qu’une phase. Une phase précieuse, parfois chaotique, mais d’une valeur infinie.
Vos enfants ne vous aiment pas pour vos routines millimétrées. Ils vous aiment pour votre présence, votre chaleur, vos bras ouverts. Et si un soir, vous vous retrouvez assis(e) sur le sol, un enfant dans les bras, l’autre au sein, les larmes aux yeux… sachez ceci : vous donnez tout. Et c’est largement suffisant.
Partagez votre vécu avec nous sur Instagram en nous mentionnant @faireparterie. Vos histoires sont autant de sources d’encouragement pour d’autres parents. Vous n’êtes pas seul(e). Et vous faites ça merveilleusement bien.
En quête d’inspiration autour de bébé ? Retrouvez-nous aussi sur Pinterest !