Les Français, de la rencontre au mariage L’étude 2023
Comment les Français se marient-ils en 2023 ? Comment fêtent-ils leur enterrement de vie de célibataire ?
600 couples mariés français ont été interrogés sur leur relation.
L'enquête a porté sur les
motivations du mariage, la rencontre, le budget, la lune de
miel, et bien plus encore !
L'étude a été réalisée pour la première fois en 2021. Cette
troisième édition, lancée aux débuts de la saison des mariages, se
penche tout spécialement sur
les enterrements de vie de jeune fille et de garçon
(EVJF et EVG) : est-ce encore une tradition populaire chez les
Français ? Quelles activités préfèrent les futurs mariés ? La fête
est-elle tranquille, déjantée – ou un mélange des deux ? Découvrez
tout dans l’étude mariage 2023 !
Données clés
« Romance au bureau : le travail surpasse les apps comme moyen pour trouver l’âme sœur »
C’est une surprise ! Ces dernières années, les applications et sites web étaient en deuxième place pour la rencontre, juste après le cercle amical. En 2023, le travail reprend du poil de la bête et les romances au bureau dépassent les amours virtuelles ! 17 % se sont connus en effet par ce biais, derrière les amis en commun (19 %). En quatrième place, on retrouve le bar ou boîte de nuit, confirmant une fois de plus la réputation des Français comme de joyeux fêtards.
« No-gos absolus en 2023 : infidélité et mauvaise hygiène »
Si vous souhaitez éviter de faire fuir vos partenaires potentiels, prenez note ! Voici les facteurs qui peuvent étouffer une relation dans l’œuf : l’infidélité (67 %), suivie par la mauvaise hygiène (57 %). Pour la moitié des personnes interrogées, l’addiction (alcool, tabac, jeu…) est également un motif de rupture. En quatrième position, on retrouve les remarques désobligeantes (47 %).
« Hommes comme femmes sont de grands fans de l’EVJF/EVG »
La tradition a toujours la cote en France :
74 % des couples mariés ont fêté leur
enterrement de vie de célibataire. La principale motivation ?
Passer un bon moment avec ses potes
! Un objectif réussi, car 70 % décrivent l’expérience comme
«
géniale ».
« Les traditions jouent un rôle important »
Les Français se marient par amour. Ainsi, 87 % des personnes interrogées déclarent que le mariage, en tant que symbole d'amour et d'union, est une raison importante à très importante de se marier. Pour 78 % des sondés, les valeurs et traditions jouent également un rôle crucial. Mais les motifs plus rationnels tels que les avantages fiscaux ne sont pas négligés (60 %). Et il ne faut pas oublier la fête : pour 65 % des répondants, c’est un motif important pour se passer la bague au doigt !
« 30 % des Français investissent entre 5 000 et 10 000 euros »
Alors que la majorité des Français dépensaient entre 10 001 et 15 000 euros pour leur mariage en 2021, les coûts moyens se situent majoritairement entre 5 001 et 10 000 euros pour l’année 2023, suivant la même tendance en 2022. 24 % ont opté pour une cérémonie plus modeste, en dessous de 5 000 euros. Et une petite minorité de 4 % s’est fait plaisir avec un budget compris entre 20 001 et 25 000 euros !
« À proscrire absolument : les comportements embarrassants… et égocentriques ! »
Le tabou absolu lors d’un mariage ? Les comportements embarrassants ! 77 % des sondés considèrent cela peu acceptable voire inacceptable. En seconde position, 72 % froncent les sourcils face aux invités qui se jettent sur le buffet avant l’ouverture. Et 68 % apprécient fort peu ceux qui décident de se mettre au premier plan et faire de l’ombre aux mariés.
Infographies
Tous les résultats de l'étude en un coup d'œil.
Rencontre
Le travail joue un rôle de plus en plus important
Comme les années précédentes, la plupart des couples mariés se sont rencontrés via des amis en commun (19 %). La surprise de 2023 concerne la seconde place, qui revient cette fois-ci non pas aux applications et sites de rencontre, mais au lieu de travail (17 %) ! Cette inversion indique peut-être une préférence pour les romances in vivo dans le monde post-Covid.
13 % des couples se sont rencontrés dans un bar ou une discothèque. Seuls 2 % des couples se sont connus via un hobby, et une petite minorité (3 %) grâce au cercle familial.
Les couples âgés de 25 à 34 ans recherchent le grand amour en ligne ou via une application
Selon la tranche d'âge, il existe des différences nettes dans la façon dont les couples se rencontrent. Les applications et sites Internet sont particulièrement prisés des 25-34 ans, pour qui ils représentent le premier biais de rencontre amoureuse.
La plupart des répondants entre 35 et 54 ans ont rencontré leur partenaire soit via leurs amis, soit sur leur lieu de travail. Pour les jeunes entre 18 et 24 ans, l’école et le lycée remportent la première place. De façon étonnante, on remarque un net recul des applications de rencontre chez les groupes plus âgés, alors que les années précédentes, l’importance des applications ne faisait qu’augmenter avec l’âge.
En Normandie, l’amour se trouve via les applications de rencontre
Le cercle amical est le moyen principal pour trouver l’âme sœur dans la plupart des régions. En Auvergne-Rhône-Alpes et en Occitanie, le quart des couples se sont rencontrés via leurs amis. Par contre, en Normandie et dans les Hauts-de-France, ce sont les sites Internet qui dominent.
Le lieu de travail joue un rôle proéminent en Ile-de-France (25 %), en Nouvelle-Aquitaine (23 %) et dans le Grand Est (24 %).
Petit fait amusant : en Centre-Val de Loire, la plupart des couples (32 %) se rencontrent en faisant la fête !
Les couples homosexuels se forment via les applications
Pour les couples de même sexe, la tendance est nette : 28 % se sont rencontrés via les applications de rencontre ! En deuxième position, on retrouve le travail (25 %), suivi par le cercle amical (14 %). Le fait que le lieu de travail soit en deuxième place est significatif et montre l’évolution des mentalités qui s’est produite ces dernières années : il semble que les personnes homosexuelles se sentent plus à l’aise pour exprimer leur identité auprès de leurs collègues.
Dating
Des papillons dans le ventre au premier regard
32 % des personnes interrogées affirment avoir éprouvé de l’attirance pour leur partenaire dès la première rencontre et n'ont pas attendu longtemps avant le premier rendez-vous. 22 % parlent même volontiers de coup de foudre !
Ceci étant dit, l’Amour réserve aussi ses bonnes surprises ! En effet, 15 % des sondés avouent que leur partenaire n’était pas du tout leur genre et que les sentiments se sont développés sur la longue durée.
27 % étaient d’abord amis avant de tomber amoureux. Et contrairement au cliché des opposés qui s’attirent, seuls 4 % disent qu’ils ne pouvaient pas supporter leur partenaire au début. Les amoureux ennemis qu’on voit si souvent à la télévision ne sont donc qu’un mythe !
Les valeurs communes sont déterminantes
Au fil des rendez-vous, la grande question se profile : cette relation a-t-elle un avenir ? Comment décider si une personne nous convient vraiment ? Pour 84 % des personnes interrogées, les valeurs communes et la confiance en soi ont joué un rôle déterminant dans le choix de leur partenaire. Suivent l'intelligence (83 %) et le sens de l’humour (81 %). Un mode de vie similaire est également considéré comme important pour 80 % des répondants, montrant une fois de plus que les opposés ne s’attirent pas forcément ! Et la beauté physique est considérée comme importante pour 70 % des sondés.
Seuls 40 % accordent de l’importance au niveau de revenus. Quid de la religion et des convictions politiques ? Si elles amènent à des débats passionnés en ligne et lors des dîners de famille, les Français semblent fort peu s’en soucier quand il s’agit de choisir leur conjoint ! 49 % pensent qu’avoir la même religion n’est pas nécessaire, et 50 % pensent la même chose lorsqu’il s’agit des convictions politiques.
L'importance du respect mutuel
Les regards séducteurs, le premier baiser, la rencontre des
amis, puis des parents… tout semble se passer à merveille,
et c’est là que le couperet tombe : comme par magie,
l’attirance et la complicité s’évanouissent. Quels sont les
facteurs qui font fuir les partenaires potentiels ? En
première position, on retrouve sans grande surprise
l’infidélité (67 %), talonnée de près
par... la mauvaise hygiène (57 %). Mais
au-delà de ces questions pratiques, le no go qui occupe la
troisième place concerne
les addictions (50 %).
Par ailleurs, 47 % des sondés affirment
rejeter les personnes qui font des remarques désobligeantes.
De façon intéressante, l’absence d’estime de soi (13 %) ou d’amis proches (8 %) ne dérangent pas la majorité des sondés. Les Français ne sont pas non plus gênés par le fait que leur partenaire ait déjà un ou plusieurs enfants. Et que les divorcés se rassurent : seuls 7 % considèrent cela comme un no-go !
Demande en mariage
La plupart des couples se marient au bout de un à trois ans
Les Français sont-ils donc de grands romantiques ? La majorité (38 %) se passent la bague au doigt après avoir vécu 1 à 3 ans en couple ! Et une petite minorité particulièrement passionnée de 11 % se marie moins d'un an après s’être mis en couple.
26 % se marient après une relation de 4 à 7 ans, et 19 % après une relation de 8 à 15 ans.
Un mariage sur cinq est conclu sans demande officielle de mariage
De façon intéressante, 22 % des mariages ont lieu sans demande en mariage officielle, à l’issue d’une décision commune. Lorsque la demande a lieu, les schémas traditionnels restent bien en place, puisque c’est l’homme qui prend l’initiative à 67 %.
Notons cependant que pour une minorité de couples (11 %), c’est la femme qui a fait la demande, une tendance à la hausse depuis 2022 (9 %).
La plupart des demandes en mariage sont faites à la maison
On n’est jamais mieux que chez soi ! Fidèles au dicton, 39 % des demandes en mariage ont lieu au sein du foyer. En deuxième place, le restaurant (17 %) est très prisé, et 14 % des demandes se font en vacances.
Preuve de la relation particulière des Français avec la fête, 8 % des demandes ont lieu en faisant la bringue. 7 % sont réalisées dans la nature, en promenade ou en randonnée, et seule une petite minorité particulièrement romantique (4 %) a choisi le lieu de la rencontre.
Les demandes en mariage les plus insolites en 2023
La demande en mariage sur la plage ou au restaurant ? Manifestement trop ennuyeux pour certains répondants. Beaucoup d’entre eux ont fait preuve d'une grande créativité et pensé à un scénario très spécial pour la grande question.
Fiançailles
La fête de fiançailles, encore peu prisée
Fraîchement fiancés et sur un petit nuage, les futurs mariés souhaitent-ils fêter la nouvelle avec leurs proches ? Comme ci comme ça ! En France, la moitié des couples profitent de l’occasion pour faire la bringue.
Les Français ne perdent pas de temps
24 % des couples interrogés se marient moins de 6 mois après leurs fiançailles. 23 % attendent exactement un an, et environ un couple sur dix (13 %) reste fiancé pendant deux ans avant de passer à l'acte. Étonnamment, 17 % des personnes interrogées se laissent plus de deux ans pour prononcer leurs vœux après les fiançailles.
Motivations
Les Français se marient par amour
« All you need is love ! » Une chose est sûre, les Français sont alignés sur un point : 87 % des personnes interrogées déclarent que l’amour et le désir de symboliser leur union sont une raison importante ou très importante de se marier. Les valeurs et traditions jouent aussi un rôle important pour 78 % des couples, ainsi que l’envie de plaire à sa famille (72 %).
Cependant, les raisons plus rationnelles peuvent également jouer un rôle. 75 % des personnes interrogées citent les procurations légales, que 37 % d’entre elles considèrent même comme très importantes. 60 % des répondants pensent aux avantages fiscaux. Pour 41 % des répondants, la religion n’a pas d’importance.
Les traditions jouent un rôle important pour les femmes
Le respect des traditions motive davantage les femmes à se marier : 83 % jugent ce facteur essentiel dans leur décision, contre 72 % des hommes.
Les hommes sont plus sensibles aux réactions de leur entourage : 77 % citent le fait de faire plaisir à leur famille comme motif, contre 70 % des femmes. Ils prennent aussi davantage en compte le facteur enfants, car 73 % déclarent se marier pour fonder une famille, contre 70 % des femmes.
EVJF/EVG
L’enterrement de vie de célibataire est incontournable
Avant de s'engager, il ne faut pas oublier de faire la fête, passer du temps avec ses amis et dire adieu à sa vie de célibataire. Pour la plupart des couples, cette coutume fait tout simplement partie de la vie avant le mariage. 74 % des personnes interrogées ont célébré un enterrement de vie de jeune fille ou de garçon.
Les hommes plus adeptes de la tradition
En général,
les hommes sont plus sensibles à la tradition : 36 % citent cette raison pour expliquer leur enterrement
de vie de garçon, contre 31 % des femmes. La
majorité des femmes, en revanche, ont fêté
cet événement avant tout pour
passer un bon moment avec
leurs amis (43 %).
Une même proportion d’hommes et de femmes (environ 15 %) mentionne avoir eu besoin d’évacuer le stress dû aux préparatifs de mariage comme motivation.
Un manque d’intérêt
Quand on leur demande pourquoi ils se sont passés de faire un enterrement de vie de célibataire, les sondés citent majoritairement le manque d’intérêt (71 %). 15 % trouvent cela stupide, et une petite minorité (2 %) évoquent le sexisme.
Des différences très nettes entre hommes et femmes
Des différences nettes ressortent dans le choix des activités : Ainsi, les femmes préfèrent largement les repas au restaurant (47 %) et les journées détente au spa ou institut de beauté (33 %), tandis que les hommes sont avant tout grands fans de la bringue (36 %) et de jeux comme le paintball (28 %).
Les hommes sont également plus adeptes de voyages à l’étranger (20 % contre 10 % des femmes) et des sports extrêmes (13 % contre 5 % des femmes). Notons qu’une proportion similaire d’hommes et femmes s’adonnent aux défis embarrassants (environ 20 %).
Une fête exubérante
Le verdict est sans appel : 39 % des sondés décrivent leur enterrement de vie de célibataire comme exubérant. 32 % le voient comme un savant mélange de calme et d’exubérance, tandis qu’une minorité significative de 17 % n’hésite pas à le qualifier de … totalement déjanté !
La plupart des mariés sont ravis de leur EVJF/EVG
Qu’on se réjouisse : la plupart des mariés ont adoré leur enterrement de vie de célibataire ! 70 % le décrivent comme « génial ». Une petite minorité de 4 % va même jusqu’à dire que c’était mieux que la cérémonie de mariage en elle-même (un peu gênant...).
Seuls 1 % des couples ont trouvé l’expérience globalement déplaisante. Une chose est sûre, la tradition a encore de beaux jours devant elle !
Mariage
Le mariage laïque à la traîne
42 % des couples ont célébré un mariage religieux, et 13 % se sont mariés au sein de leur communauté religieuse
Le mariage laïque a été choisi par 10 % des répondants, une baisse nette par rapport à 2022 (18 %).
Les différences régionales
Le nombre de mariages à l’église est
particulièrement élevé parmi les couples qui se sont mariés
en
Bretagne (65 %), Centre-Val de Loire (56 %) et Pays de la
Loire (50 %).
Il est plus bas en Provence-Alpes-Côte d’Azur (22 %) et
en Normandie (35 %).
Les cérémonies laïques sont surtout appréciées en Centre-Val de Loire (16 %), en Nouvelle-Aquitaine (15 %) et en Pays de la Loire (13 %).
Organisation
Le budget, éternelle source de stress
Personne n’y échappe... interrogés sur les principaux défis qu’ils ont rencontrés dans l’organisation, les répondants citent d’abord le financement (47 %), suivi de près par les difficultés à ne pas dépasser le budget planifié (39 %). Les dépenses s’avèrent toujours plus importantes que prévu.
En troisième place est évoquée la difficulté à trouver le bon lieu (38 %). Les futurs mariés trouvent aussi complexe d’organiser une cérémonie qui leur ressemble (33 %). Sans surprise, la liste des invités (29 %) apporte son lot de migraines.
On note également qu’une minorité non négligeable (16 %) ont dû esquiver les conseils bien intentionnés - mais un peu trop insistants - de leurs familles et amis !
En revanche, le fait d’avoir des goûts différents n’a pas causé grand problème aux amoureux, car seuls 10 % évoquent ce défi.
Inspiration
Les conseils d’amis, Pinterest et Instagram sont les premières sources d’inspiration
Avant de se plonger dans l'organisation du mariage, les futurs mariés font leurs recherches. D’innombrables questions se posent : robe de princesse ou tenue simple ? Un mariage élégant dans un restaurant ou décontracté sur la plage ? Quid de la décoration et du menu mariage ? Mais les futurs mariés sont loin de manquer d’inspiration : aujourd’hui, de nombreuses sources ont vocation à aider les amoureux à réaliser le mariage de leurs rêves.
Les conseils d’amis constituent la principale source d'inspiration pour quasiment tous les aspects du mariage : la coiffure, le lieu, les cadeaux, le repas, les faire-part mariage, etc. Les salons de mariage sont la source secondaire, mais les réseaux sociaux restent en bonne place. Après les conseils d’amis, Pinterest occupe la première place pour la déco.
Financement
Les futurs mariés financent eux-mêmes leur mariage en 2023
64 % des couples interrogés ont déclaré avoir financé eux-mêmes leur mariage. Parmi les personnes interrogées, 28 % ont eu besoin de soutien financier de la part des parents de la mariée et 30 % des parents du marié.
10 % des couples ont reçu des dons d’argent. Par ailleurs, 12 % des futurs mariés ont eu recours à un crédit pour financer leur mariage.
Coûts
30 % investissent entre 5 001 et 10 000 euros
Ce n’est un secret pour personne, les futurs mariés dépensent beaucoup d’argent pour le plus beau jour de leur vie : 30 % des personnes interrogées ont déclaré avoir dépensé entre 5 001 et 10 000 euros, et 18 % investissent même entre 10 001 et 15 000 euros.
Néanmoins, 24 % des couples interrogés se sont passé la bague au doigt avec un budget inférieur à 5 000 euros. Une minorité de 2 % a décidé de se lâcher avec un montant allant de 25 001 à 30 000 euros.
Les dépenses par régions
La plupart des mariages en France en 2023 ont coûté entre 5 001 et 10 000 euros. Comme en 2021, la palme des noces les plus coûteuses revient sans aucun doute à la Bretagne, où 26 % des mariages ont nécessité un budget de 15 001 euros à 20 000 euros. Par contraste, les mariages avec un très petit budget (inférieur à 1 000 euros sont surtout célébrés en Centre-Val de Loire (16 %).
La région où les jeunes mariés sont les plus raisonnables est la Nouvelle-Aquitaine, où 46 % des mariages coûtent entre 1 001 et 5 000 euros. Visiblement, la tendance du mariage en petit comité fait son petit effet en Aquitaine !
Le traiteur et les boissons ont la priorité
Le bien-être des invités est primordial aux yeux des futurs mariés. Par conséquent, la nourriture et les boissons constituent un poste de dépenses important : 41 % des couples investissent entre 1 001 et 4 000 euros, et 19 % dépensent même entre 4 001 et 6 000 euros. En ce qui concerne les alliances, 53 % des mariés dépensent moins de 1 000 euros.
Pour la robe de mariée, 45 % des femmes dépensent moins de 1 000 euros, une baisse nette par rapport aux années précédentes : en général, la fourchette est entre 1 001 et 4 001 euros. Il semblerait que les femmes fassent des économies !
DO’s & DON’Ts
Gare aux malappris : oublier ses bonnes manières est le tabou absolu
Pour les mariés, les comportements embarrassants (par exemple, l‘excès d’alcool) représentent le pire faux pas, 77 % des sondés trouvent cela incorrect. Il n’est pas non plus question d’oublier l’étiquette au moment du repas : 72 % trouvent inacceptable que les invités s’attaquent au buffet avant qu’il ne soit ouvert.
68 % sont également très agacés à l’idée que personne ne danse. Et avis aux joyeux lurons : 68 % froncent les sourcils face à ceux qui voudraient trop se mettre au premier plan au détriment des mariés !
En revanche, on considère moins grave que des invités arrivent en retard (37 %) ou n’offrent aucun cadeau (36 %). Étonnamment, 44 % trouvent acceptable que les invitées portent du blanc !
Les hommes et les femmes voient les tabous de manière différente
Pour les hommes comme les femmes, les comportements gênants de la part des convives restent le tabou absolu. En général, il y a assez peu de différences sur la perception des « no-gos » selon le sexe. On note quand même quelques contrastes intéressants.
Ainsi (sans surprise), les femmes sont plus nombreuses à considérer les invitées en robe blanche comme un faux pas inacceptable (49 % des femmes contre 32 % des hommes). Elles critiquent aussi davantage le fait que les invités ne participent pas aux animations (69 % trouvent cela inacceptable, contre 54 % des hommes). Les hommes ont tendance à être plus coulants quel que soit le tabou examiné.
Lune de miel
Le quart des couples ne prévoit pas de voyage de noces
Après l’effervescence du mariage et l’envoi des cartes de remerciement mariage, de nombreux jeunes mariés se réjouissent de partir en lune de miel bien méritée. Mais tous les couples ne partent pas en vacances après leur mariage. En effet, le quart des couples interrogés ont fait l’impasse sur la lune de miel.
Les activités favorites des jeunes mariés sont la plage et le farniente (29 %), la croisière (22 %) et les aventures dans la nature (14 %). 7 % se sont décidés pour un tour du monde. Et une petite minorité de 4 % a fait le choix d’une lune de miel hors du commun : une solomoon (lune de miel en solo) ou une friendmoon (avec les amis) !
À PROPOS DE L’ÉTUDE
Les Français et le mariage en 2023
Objectif : L’étude sur « Les Français et le
mariage » analyse les tendances pour 2023. Elle met en lumière ce
qui caractérise les mariages dans l’Hexagone, le budget moyen que
les couples sont prêts à investir, leurs motivations à se marier,
et bien plus encore. Pour ce faire, des couples mariés ont été
interrogés sur des sujets variés en rapport avec la rencontre, la
relation amoureuse, le mariage et le jour J. L’étude a été
réalisée pour la première fois en 2021 et est depuis
renouvelée.
Échantillon : Sondage représentatif mené auprès
de 600 participants (hommes et femmes), originaires de toute la
France.
Méthodologie : Questionnaire diffusé en ligne.
Certaines questions étant à choix multiples, la somme des %
peut-être supérieure à 100 %, car plusieurs réponses sont
possibles.
Diffusion du questionnaire : 03.05.2023 –
05.05.2023
Utilisation des résultats
du sondage : Les résultats et les diagrammes de l’étude peuvent
être utilisés gratuitement. La faireparterie doit être citée en
tant qu’auteur et un lien placé vers l’étude.